Neuf rêves

08 Les chênes de Konoha

Série : Naruto
Autrice : Kineko, moi j'aime les renards.
Genre : Sérieux, angst, ré interprétation de perso et d'évènements, spoiler probable et modification de l'histoire à partir de la troisième épreuve de l'examen des ninjas.
Couple : Nope
Disclaimer: Naruto et tous les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas. Ils sont à Masashi Kishimoto. Shishigami est librement inspiré du dieu cerf de Mononoke Hime.
Autre : Okori, Koma, Soma, Ran, Ashi sont à moi, Yoruno n'a toujours pas trouvé acquéreur. Allez, faites un effort, vous avez le droit de le boxer quand vous voulez !

-Décidément Koma… Soupira Okori en s'accroupissant devant la flaque de boue.
Son fils lui dédia un regard boudeur, puis essaya de dégager ses pattes de l'emprise gluante de la vase.
-Et avec ça, ta proie a fichu le camp.
-Je vais le rattraper ! Couina le renardeau en pataugeant.
-Koma, tu es dans la gadoue jusqu'aux coudes…
-C'était une simple petite erreur d'appréciation, gronda Koma en tirant sur une de ses pattes.
Son jumeau, assis près de la flaque à côté de sa mère, secoua la tête et le prit par la peau du cou, l'arrachant à l'étreinte froide et visqueuse de la boue.
-Hé ! Protesta le jeune yohko, je pouvais me débrouiller tout seul !
-Oui, oui, si tu le dis, rétorqua son frère en le posant au sol.
Okori dédia un petit sourire amusé aux jumeaux, bien qu'ils ne puissent plus porter ce titre. Soma avait vieilli plus vite que son frère, et semblait déjà avoir une quarantaine d'année, alors que Koma, futur nanabi, n'avais physiquement que sept ou huit ans. Un petit rire fit tourner Okori vers la petite fille accrochée à sa manche, se cachant à moitié derrière.
-Ran, ne te moque pas de ton oncle.
-Oui mama, pépia la fillette, d'apparence encore plus jeune que Koma.
-Et c'est ton tour d'essayer d'attraper une proie, n'oublie pas d'éviter les flaques qui se cachent traîtreusement dans les herbes.
-Hey ! Protesta Koma, occuper à se lécher les poils à grands renforts de grimace dégoûtée, pourquoi tu lui dis de pas se moquer de moi et que toi tu le fais ?
-Faites ce que je dis mais pas ce que je fais, rétorqua Okori en ramassant son fils, l'essuyant de ses manches. Tu es bon pour un bain… Prête Ran ?
La fillette fit un petit bond et atterrit sous la forme d'un petit renardeau roux, une petite boule de poils aux crocs qui pointaient à peine.
-Je vais attraper une proie !
-Ouais tu parles, rétorqua Koma, si tu chope une libellule ce sera un miracle.
Ran tira la langue à son oncle puis tourna le dos et bondit dans un fourré. Sa famille la suivit à allure modérée, vérifiant qu'aucun danger ne menaçait la renarde. Okori avouait un petit faible pour la petite fille de Kozuki, qu'elle avait élevé après la mort de sa mère et la petite la considérait comme sa vraie mère, dont elle n'avait presque aucun souvenir. Lentement, mais sûrement, le clan d'Okori prospérait. Soma avait trouvé une femelle, et était déjà papa de deux portées de sanbi et yonbi. Okori elle même avait mis au monde quatre nouveaux renardeaux dont deux étaient morts de vieillesse et les deux autres grandissaient paisiblement, futurs gobis, sous la garde de leur père.
-Mère, commença Soma en écartant une branche pour sa mère.
-Qu'y a t'il Soma ?
-C'est… Père… Il vieillit n'est ce pas ?
Okori soupira. Kinro, son premier époux et premier amour était à la fin de sa vie. Tout comme elle avait vu sa mère vieillir rapidement dans son dernier siècle, le beau renard avait perdu sa vivacité ces dernières années. Elle ne le voyait plus bondir comme auparavant, mais marcher précautionneusement, perclus de rhumatisme. C'était pour ça qu'il restait au terrier, prenant soin des bébés, et qu'elle donnait ses leçons de chasse à Ran et Koma.
-Votre père… A atteint son dernier siècle. C'est dur à dire… Mais il ne lui reste que quelques années à vivre. Peut être même quelques mois…
-Mais, papa peut pas mourir ! Protesta Koma, il est aussi sage qu'un Kyûbi, il faut qu'il en devienne un !
-Si seulement Koma, murmura Okori en caressant le poil de son fils. Si je pouvais, je lui donnerais tous les siècles qu'il me reste à vivre, mais… C'est impossible.
Un cri strident traversa soudain l'air et les trois renards furent aussitôt en alerte. Okori leva le nez vers le ciel et tendit un bras, sur lequel un corbeau vint se poser.
-Hané [1]? Que se passe-t-il ?
-Rokubi no Yohko, croassa le corbeau en repliant ses ailes, des hommes dans la forêt !
-Des hommes ? Répéta Soma.
-Des chasseurs, précisa Hané, les tengus sont en alerte !
-Fait évacuer tout les bakemonos [2] vers la forêt profonde, ou sont ils ?
-Bientôt à l'étang Rokubi no Yohko.
A ces mots, la yohko palis.
-La tanière ! Soma ! Prend Koma et va le mettre à l'abri, s'il arrive malheur à ton père et moi, prend la tête de la forêt !
-Oui mère mais…
-Maman ! Protesta Koma alors que sa mère le mettant rudement dans les bras de son frère.
-Allez vite ! Ran !! Ou est t'elle… Hané, fait passer le message vite !
-Oui Rokubi no Yohko, répondit le tengu[3] avant de s'envoler.
Soma disparut à son tour, bâillonnant son frère d'une main pour l'empêcher de crier et Okori se rua dans la dernière direction ou elle avait vu Ran disparaître. Elle n'avait pas parcourut trente mètres qu'elle entendit la petite hurler de terreur. Le sang de la renarde ne fit qu'un tour et elle déboula dans une clairière sous sa forme de yohko, maintenant haute de quatre mètres. Le chasseur qui tendait les mains vers Ran, prise au piège dans un collet, ne vit jamais Okori arriver. Elle lui assena un tel coup de patte que sa tête vola sur une dizaine de mètres. Les compagnons du chasseur reculèrent vivement, n'ayant pas vu la renarde arriver non plus.
-Que faites vous sur mes terres ?! Gronda Okori en reprenant forme humaine, dégageant Ran de son piège et la prenant contre son sein.
Elle avait une blessure à la patte, mais rien qu'Okori ne pourrais soigner avec ses herbes. Les chasseurs échangèrent des regards stupéfaits, leurs arcs à la main, mais tous tremblant trop pour les bander correctement. Finalement, l'un d'eux se tourna vers un autre pour lui brailler dans l'oreille d'une voix terrifiée.
-Je croyais que le roi de la forêt était le vieux gobi sénile !
-Je croyais aussi ! Rétorqua son camarade.
-Qu'avez vous fait à Kinro ? Demanda Okori d'un ton assassin.

-'Franchement, j'aurais pas aimé être à la place des chasseurs, pas après ce qu'Okori leur a fait. Faudra que j'essaye de retrouver la technique qu'elle a utilisé, parce que mine de rien, faire pousser un arbre dans un mec, c'est 'achement efficace comme méthode d'assassinat.'
-Eeeeeeeew, fit Lee avec une grimace de dégoût.
-'En tout cas' continua Shino' je pourrais plus jamais regarder les chênes de Konoha en sachant qu'à l'origine, ce sont les ennemis qu'Okori a tué. Qu'est ce qu'elle en a eut comme ennemis… Ou alors, ce sont les troupes de chasseurs assez maso pour essayer de venir dans la forêt de Konoha après le sort des premiers…'

'Okori bondit à travers les fourrés, Ran ballottée dans ses bras. Elle avait pris forme humaine pour courir plus facilement dans les fourrés, les pins étant trop serrés pour qu'elle avance en renarde. Elle du se plaquer contre un tronc quand une troupe de cerfs, venant en sens opposé, la croisa.
-Mama ! Geignit Ran.
-Ca va Ran, reste tranquille, c'est la troupe du Shishigami [4]. Shishigami-sama ! Appela Okori au milieu du galop des biches.
Un immense cerf blanc s'arrêta bientôt près d'elle et tourna son visage humanoïde vers les renardes.
-Rokubi-sama, salua t'il d'un ton inquiet, les chasseurs sont à votre tanière.
-Je sais, Shishigami-sama, je voudrais vous demander un service.
-Tout ce que vous voudrez ma Reine.
-Prenez Ran avec vous et amenez la au refuge, mes fils y sont déjà.
Le dieu cerf inclina la tête en guise d'acceptation et Okori posa la renarde au milieu de ses bois, bien calée dans un creux.
-Agrippe toi bien Ran.
-Mama !
-Sois sage avec Koma et Soma, ordonna Okori avant de repartir en courant, en direction de sa maison.
Elle arriva rapidement, les entrailles nouées par l'odeur de fumée qui lui parvenait. Quand elle arriva à sa tanière, trébuchant à moitié, un spectacle horrible l'attendait. La tanière avait été éventrée à coup de pelles et de pioches, les enfants, ceux de Soma et les siens, étaient enfermés dans des cages, hurlant à mort. Mais surtout, devant la porte du terrier, deux chasseurs, entourés par leurs camarades, étaient en train d'écorcher Kinro.
-KINROOOOOOOOO !
Les deux chasseurs volèrent, poussés par le tourbillon de vent et de feu qu'Okori avait invoqué. La renarde tomba à genoux devant le corps de son compagnon et enfouit ses mains dans sa fourrure, espérant trouver un battement de cœur.
-Kinro ! Non, respire ! Kinro !
Une flèche se planta dans son épaule et elle poussa un couinement de douleur avant de jeter un regard vers son agresseur.
-Vite, profitez en ! Il faut la tuer avant qu'elle…
-Avant que quoi ? Gronda Okori, son corps se transformant lentement.
Sur la troupe, d'une dizaine de chasseurs, quelques uns reculèrent en voyant les six queues se déployer.
-Vous avez envahis ma forêt…
Les marques rouges sous les yeux d'Okori se tracèrent rapidement, comme un filet de sang.
-Agressé ma famille et mes sujets…
Les mains blanches se tordirent, de longues griffes sortant du bout des doigts gracieux.
-Tué mon EPOUX !
Le cri d'Okori s'acheva sur un rugissement d'outre tombe.
-VOS CHAIRS POURRIES NOURRIRONT LES CHENES DE KONOHA !!!!

Quand Okori arriva au fin fond de la forêt, elle ne trouva personne. L'herbe avait été piétinée pourtant, des branches brisées. Elle croyait même sentir l'odeur de ses fils quelques parts, mais avec le sang qui imbibait sa fourrure et ses vêtements, le sang partout sur elle et dans la forêt, l'odeur des têtes tranchées qu'elle tenait à la main, elle ne savait pas ce qui s'était passé. Les sept renardeaux, libérés par ses soins, la suivaient en trottinant, aucun n'osant parler après le massacre qu'Okori avait commis sur les chasseurs. Voyant le refuge vide, Okori vacilla, puis s'effondra à genoux.
-Ou sont ils ? Les cerfs, les tanukis… Les tengus… Et les usagis, les ookamis ? Les sangliers ? Les hiboux ? Les bakenekos [5]? Ou sont ils tous ?
-Maman, ils sont ou tous ?
-Je sais pas mon bébé, répondit Okori…
-Tu crois que les chasseurs les ont… Capturés ? Demanda un renardeau gris, sa sœur se blottissant contre lui en couinant.
Okori porta la main à son front.
-Ou les auraient ils… Le village !
Avec effort, la renarde se hissa de nouveau debout.
-Il faut aller les chercher, vite.

-'c'était affreux. La peur qu'Okori a eut pendant qu'elle allait vers le village, la peur d'arriver trop tard, de ne trouver à nouveau que des cadavres, de perdre sa famille, ses amis… Ca m'a rappelé quand on a du aller sauver Sasuke d'Orochimaru [6]. Quand on a ouvert le coffre et qu'on a trouvé Sasuke inerte au fond. J'ai crut que mon cœur allait s'arrêter ce jour là.'
Shino s'arrêta de lire un bref moment puis repartit, au grand étonnement de ses amis.

'Le village était silencieux. Les rues complètement vide. Pas même un chien ou un chat ne traînait, aucun enfant ne jouait dans la poussière, les magasins et artisans avaient fermés boutiques.
-Les chasseurs ont aussi emmenés les humains ? S'étonna un des petits.
Okori sentit le découragement s'abattre sur elle, elle allait tomber à nouveau pour pleurer quand une porte s'ouvrit à la volée.
-MAMA !
Elle releva les yeux. Ran, bien vivante et libre, un pansement autour du bras, venait en courant vers elle, suivie par Koma.
-RAN ! KOMA ! s'écria la renarde en ouvrant les bras, lâchant les têtes de ses ennemis.
-MAMAN !
Les deux enfants se jetèrent dans ses bras et s'accrochèrent à sa robe. Une à une, les portes des maisons s'ouvrirent et les humains en sortirent, accompagnés des bakemonos sous formes humaines. Abasourdie, Okori ne pouvait qu'étreindre ses enfants en balbutiant.
-Mais.. Comment…
-Des chasseurs nous attendaient au refuge, expliqua Soma en approchant à son tour, prenant ses propres enfants contre lui, mais les villageois les ont mis en fuite avant qu'on arrive.
-Ils nous ont ensuite emmenés chez eux pour nous mettre à l'abri, continua Shishigami, sous la forme d'un homme aux longs cheveux blancs, empreint de sagesse.
-Inari-sama, merci… Le chef.. Ou est il ? Je dois le remercier…
Shishigami s'écarta du chemin d'un vieil homme qui s'inclina avec respect devant la renarde.
-Rokubi-dono, c'est la moindre des choses que nous pouvions faire. Vous nous avez tant de fois protégés des brigands et des mauvais monstres. Beaucoup d'entre nous ici vous doivent une fière chandelle.
Le vieil homme pencha la tête sur le côté et adressa un regard soucieux à la renarde.
-Rokubi-dono… allez-vous bien ? Vous êtes couverte de sang…
-Oui.. Oui je… c'est pas.. Mon sang. Mon époux… Ils l'ont…
-Papa est mort ? fit Koma, toujours cramponné à son kimono.
Okori saisit le bras de Soma pour s'empêcher de tomber.
-Oui… Kinro est… mort.'

-'J'y ai réfléchi toute la journée.Ca fait presque une semaine que je fais ces rêves et plus ça va, moins je reconnais Kyûbi no Yohko dans Okori. D'accord, elle a des coups de folie et puis bon, faut pas la chercher… Mais Okori, celle dont je partage les souvenirs, elle ne pourrais jamais attaquer un village entier par pure envie de meurtre. Okori, elle connaît l'importance de la vie. Je voudrais parler à quelqu'un de ces rêves. Mais j'ai peur. Et si c'était un mauvais signe ? Un indice comme quoi Kyûbi remontait à la surface ? La seule fois que je lui ai parlé face à face, elle était encore furieuse, meurtrière… Et si elle m'envoyait de faux rêves ? Pour me manipuler ou un truc du genre ? Si c'est ça, c'est une belle salope. Parce que vivre sa vie, vivre ses peines, ses joies, vivre ses grossesses, ses deuils… Ben c'est quelque chose de génial…
Je voudrais pas que ce soit un mensonge.'
-Je voyais pas les choses comme ça, marmonna Shikamaru, effectivement, ça pourrais être ça.
-De quoi ? S'enquit Ino en grignotant un biscuit de Chouji.
-Nous étions partis de l'hypothèse que soit Naruto avait agressée Yoruno, soit Kyûbi no Yohko avait prit possession de lui. Pas celle ou elle le manipulait pour ça.
-c'est possible ? Demanda Sakura à Iruka.
-Et bien… heu oui… Je pense. Les légendes font grands cas de la capacité des yohkos à créer des illusions parfaites.
-Parfaites à quel point ? Demanda Sasuke.
-Au point de change la réalité, ou une petite partie. C'est comme ça qu'Okori peut faire apparaître des maisons, des serviteurs, changer son apparence ou autre.
-Comme un ninja de super haut niveau, c'est ça ? Demanda Kiba, redressé sur ses coudes, Akamaru endormi sur son ventre.
-comment ça ?
-Bah, y'a pas mal de technique ninja pour changer d'apparence ou faire invoquer des créatures, non ?
Shikamaru dédia un regard pensif au garçon chien, les yeux plissés, une main caressant pensivement son menton.
-Exact, c'est même une des spécialités de Konoha. Illusion et invocation…
-Shika ? Fit Ino, connaissant bien ce regard là, tu as une hypothèse?
-Pas encore. Aburame-kun, il y a d'autres rêves ?
Shino feuilleta rapidement le carnet et hocha la tête.
-Au moins trois.
-Bien, fit Shikamaru en se levant, des volontaires avec moi pour la corvée de bouffe. On reprend dans une demi-heure.
-Hooo, quand il est comme ça, c'est qu'il a une idée et qu'il attend de pouvoir la prouver, fit Ino en regardant son camarade s'éloigner, les mains dans les poches.
-Volontaire ! Fit Lee en se levant d'un bond.
-On vous attend là ! Déclara Sakura, alors que Sasuke, Hinata, Kakashi et Tenten se levaient à leurs tours.

Les volontaires attendaient leur commande au restaurant mobile le plus proche quand Shikamaru se tourna vers les filles.
-Hyuga-chan, Tenten-sempaï, pensez vous que les rêves de Naruto soient faux ?
-Pourquoi nous ? S'étonna la fille aux chignons.
-Avis féminin.
-Et bien, commença Tenten, ça me paraît cohérent, sans fausse note dans l'ensemble… Ceci dit, Kyûbi no yohko prépare peut être ça depuis quinze ans.
-Moi… Moi je pense que non, bredouilla Hinata.
-Pourquoi ?
-Et bien… d'accord, inventer une vie, ça peut être facile… Mais… Il y a des choses là dedans… On ne peut pas les inventer… Il faut les avoir vécus…
-comme les grossesses ?
-Oui… Ca et… Perdre quelqu'un à qui on tient. Naruto-kun ne se ferait pas avoir par les sensations…
-Il n'a jamais perdu un proche, objecta Sasuke avant de recevoir une tape sur le haut du crâne.
-Idiot, fit Kakashi avec un regard noir à son élève.
Le petit brun se tourna vers son professeur, sourcils froncés, mais ne pu rien ajouter que le grand ninja avait reprit, scandant ses mots de coups d'index répétés sur le torse de Sasuke.
-C'est en te croyant mort pendant le combat contre Zabuza que Naruto a failli perdre le contrôle de Kyûbi. De la même manière, c'est lui qui a décimé les ninjas d'Oto [7] quand il t'a retrouvé presque mort. Tu n'es peut être pas sa personne la plus importante Sasuke, mais sort toi la tête du cul et grave toi dedans une bonne fois pour toute qu'il ne ferait pas ça pour un rival qu'il déteste ! Toi, Sakura, Iruka, tout ceux qu'il connaît, il bougerait la terre et la lune pour vous, pour vous mettre hors de danger, pour vous protéger, parce que VOUS êtes TOUS des personnes à qui il tiens, compris ?
Sasuke, ainsi que toute la troupe d'adolescents, fixèrent le professeur, mâchoires ballantes, stupéfaits par ses mots et son ton colérique.
-COMPRIS ?! Répéta Kakashi.
-Oui ! répondit aussitôt Sasuke, plus impressionné qu'il voulait bien le montrer.
-BIEN ! Bon, elles arrivent ces commandes ?! Grommela Kakashi en se détournant.
Tenten profita qu'il tourne le dos pour se glisser près de Sasuke et lui tirailler la manche.
-La vache, ça lui arrive souvent ce genre de colère ?
-Non, répondit Sasuke, suivant son professeur du regard, c'est la première fois.
-Il est tellement flegmatique d'habitude, ajouta Lee.
-C'est prêt ! Venez transporter ! Les interpella Kakashi.
-On arrive !

[Kozuki] [Le mariage de la Renarde]


[1]Hané : Plume
[2]Bakemono: Monstre. Nom générique des monstres japonais. Ici, Okori désigne toutes les créatures magiques qui vivent dans sa forêt sous ses ordres.
[3] Tengu: Esprit du corbeau
[4] Shishigami : Dieu cerf. Pour indication, j'ai reprit celui de Mononoke Hime.
[5] Cerfs et sangliers: Inspirés par 'Mononoke Hime', les tanukis vous connaissez, les tengus, idem, les usagis, esprit des lapins, les ookamis, esprit du loup, les hiboux, repris de 'Wolf's rain', les bakenekos: Musiciennes un peu sorcières, liées au chat.
[6]Ce passage du sauvetage de Sasuke existe vraiment dans le manga, mais, n'ayant pas les scanlations au delà du tôme 20, je me contente d'improviser ^-^
[7] Oto : Son, nom du village d'Orochimaru.