-Je suis rentré !
A peine Kiba eut il fermé la porte qu'une dizaine de jeunes chiens lui sautèrent dessus, bondissant hors de leurs cachettes diverses, coffre à chaussures, placards, et même du petit temple de l'entrée. Le jeune homme joignit aussitôt les mains.
-PERMUTATION !
Et les chiots se retrouvèrent à mordiller une vieille paire de chaussures du père de Kiba.
-Crétins de clebs, grommela Kiba en poussant la porte coulissante de la salle de séjour. M'Maaaaaaaan ! Les chiots m'ont encore attaqué ! Quand est ce que je pourrai leur montrer qui est le dominant ?
-Le jour où tu seras assez responsable pour prévenir ta mère que tu rentreras tard, crétin de fils, répondit la mère de Kiba, assise à la table basse, aiguisant un kunai avec une expression meurtrière dans le regard.
-Ha… heu… désolé maman chérie de moi ? S'excusa Kiba juste avant d'intercepter l'arme lancée par sa mère. HEY ! T'es tarée ? T'aurais pu me tuer !
-Dans ce cas là, j'aurais expié ma faute d'avoir mis au monde un fils aussi crétin !
-Je t'avais dit que les mariages consanguins donnaient des gosses idiots, déclara sagement le père de Kiba, soignant Kuromaru, son énorme chien borgne.
Kiba se laissa tomber devant la table basse, renvoyant le couteau à sa mère.
-Fallait pas accepter d'épouser ta cousine, papa.
-Pas comme si j'avais eu le choix, c'était la seule femme du clan qui restait après le passage de Kyûbi no Yohko.
La mère de Kiba jeta un regard noir à son époux et se leva, retournant à la cuisine d'un pas hargneux. Kiba la suivit du regard et attendit prudemment qu'elle soit hors de portée d'oreille avant de se tourner vers son père.
-Papa… Je peux te demander un truc ?
-Tu as pas mis Hinata enceinte au moins ? Demanda aussitôt son père, sans même se tourner vers son fils, ni donner l'impression que cet événement le dérangeait.
-P'pa, j'ai jamais touché à Hinata…
-Bon, tu as pas mis Shino enceint alors ? Répéta le père, cette fois en adressant un minuscule sourire moqueur à son fils.
-PAPA ! J'ai jamais touché Shino non plus ! Erk erk erk, ça va pas de me mettre des idées pareilles dans la tête ?!!!!
-C'est au sujet de Naruto alors ?
-J'ai jamais to… … ouais…
Le père de Kiba rajusta le bandeau sur l'œil mort de Kuromaru et tourna la tête vers son fils.
-Que veux-tu savoir ?
-Tout, finit par dire Kiba au bout d'un moment. Comment ça se fait que Kyûbi soit enfermé dans…
-Kyûbi no Yohko, corrigea le père de Kiba en caressant la nuque de son chien.
-Quoi ?
-Quand tu parles de Kyûbi no Yohko dans cette famille, utilise son nom complet, ou son titre, Kyûbi-dono.
-Je ne comprends pas…
-Ça suffit Kiba, coupa sa mère en se rasseyant, posant un plat devant son fils, laisse ton père tranquille et mange.
-J'ai déjà mangé, rétorqua Kiba sombrement.
-Alors va t'occuper des chiots !
-Bien , _mère_, cracha Kiba en se levant, Akamaru sur les talons.
Les parents du jeune homme le regardèrent sortir de la pièce, puis claquer quelques portes, déchirant un des panneaux de papier. Son père soupira et jeta un regard à sa femme.
-Kegawa [1] …
-Tu allais lui parler de Kyûbi-dono, Tsume[2] !
-Il a quinze ans, bientôt seize, il serait un adulte selon les lois anciennes…
-Nous avons renié ces lois il y a quinze ans ! S'emporta Inuzuka Kegawa, Tsume, je t'en prie, jure moi que tu ne lui diras rien sur Kyûbi No Yohko jusqu'à ses dix-huit ans… Jure le ! Répéta t'elle en prenant le visage de son époux entre ses mains.
Tsume soupira, vaincu et hocha la tête.
-Je le jure sur le nom de notre ancêtre Kegawa. Keg' … De quoi as tu peur ?
La mère de Kiba soupira, venant s'appuyer contre l'épaule de son époux, comme elle le faisait dans les débuts de leur mariage.
-Kiba.
Son époux fronça les sourcils.
-Tu as peur de Kiba ou pour Kiba ?
-Les deux, répondit aussitôt Kegawa en se blottissant plus serrée. J'ai peur de ce que la vérité pourrait lui faire. Tu le connais, il est plus sauvage que nous… Plus proche de l'animal en nous. Il maîtrisait giyuu ninpou [3]à onze ans !
-La consanguinité ne donne pas que des gosses idiots… Ça donne aussi des gosses super doués.
-Ne plaisante pas avec ça Tsume. Si la vérité lui faisait la même chose qu'à ton frère… Je ne pourrais pas le tuer.
-Je suis rentré.
-Bienvenue à la maison Shino-sama, pépia une servante, venue accueillir Shino.
-Hm, merci Mushiko [4]. Mon père est rentré ?
-Aburame-sama a donné ordre de ne pas être dérangé, Shino-sama, je suis désolée.
Shino soupira et retira ses lunettes, les tendant à la jeune fille.
-Tant pis.
-Avez-vous faim Shino-sama ? Ma grand-mère est couchée, mais je peux réchauffer un peu de soupe…
-Ça ira Mushiko… Et ma mère ?
-Aburame-dono est dans ses appartements Shino-sama, elle se prépare à se coucher, dois-je vous faire annoncer ?
Shino soupira à nouveau et frotta ses paupières, ses yeux fragiles blessés par la clarté.
-Non, je ne vais pas la déranger… Mushiko, baisse les lumières je te prie.
-Tout de suite Shino-sama !
Shino accueillit avec bonheur la pénombre, lui permettant de reposer ses yeux. Il ouvrit les paupières et vit tout de suite Mushiko, son kimono jaune pâle la rendant facilement repérable aux yeux du jeune homme. Il vit la jeune fille hésiter, ne voyant pas dans le noir aussi bien que lui, puis l'appeler timidement.
-Shino-sama ?
Par jeu, le jeune homme leva la main et lui appuya sur le bout du nez.
-Mip.
-Shino-sama ! Protesta t'elle, prise par surprise.
-Tout le monde dort Mushiko ?
-Oui Shino-sama…
-Alors arrête de m'appeler '-sama'. Je n'ai pas sommeil, ça te dirait un jeu de carte ?
-Interdiction de marquer les cartes avec les mites, alors ! S'exclama Mushiko. Je vais chercher du thé et des gâteaux !
Shino sourit et s'écarta rapidement du chemin de son amie; la connaissant depuis l'enfance, il savait qu'elle allait courir dans la maison malgré les sévères interdictions de sa grand-mère et de la mère de Shino. Il venait d'arriver calmement dans sa chambre, à son rythme, quand Mushiko arriva, essoufflée et le chignon ébouriffé d'avoir couru.
-Me voilà ! oops !
Par habitude et réflexe aidant, Shino rattrapa la tasse au vol, la posa devant lui et prit le plateau des mains de Mushiko avant qu'une autre catastrophe n'arrive.
-Parfois Mushiko, j'ai du mal à croire que tu sois une ninja.
-Je suis attachée à ta sécurité Shino, pas à celle de la vaisselle ! Rétorqua la jeune femme en réarrangeant son chignon.
Shino sourit, allumant une seule lampe pour aider son amie à se repérer.
-Shino… Je te connais depuis que tu es grand comme ça, fit Mushiko en écartant les mains, et je dois être la seule au monde à pouvoir déchiffrer tes expressions… qu'est ce qui te tracasse ?
Le jeune homme battit les cartes en silence, semblant s'absorber dans sa tache. Il finit par reposer le tas et fixa Mushiko de son étrange regard, facetté comme celui d'un insecte [5].
-Naruto.
-Je suis rentrée !
-YAMANAKA INO ! Tonna une puissante voix grave.
-Je suis repartie, rétorqua aussitôt Ino en essayant de repasser par la porte.
-SHINRANSHIN NO JUTSU[6] !
-PERE INDIGNE ! Utiliser cette technique sur ta propre fille !
-Bonsoir Madame Yamanaka, salua poliment Shikamaru en s'inclinant, je vous ramène votre fille.
-Bonsoir Shikamaru-kun, dis donc tu as encore grandi !
-Vous me flattez Madame Yamanaka. Comment se porte votre mari ?
Shikamaru et la mère d'Ino jetèrent un regard à l'homme blond qui houspillait une Ino paralysée, lui faisant la liste de ce qu'une fille de grand ninja devrait faire au lieu de 1 : Rentrer tard 2 : Courir les garçons 3 : se pomponner au lieu de s'entraîner 4 :etc etc.
-Ho, comme d'habitude, le digne père de sa fille. Et tes parents Shikamaru ?
-Ils insistent pour que je passe l'examen des ninjas de niveau supérieur, mais ça ne m'intéresse pas.
-Tu es déjà un bon chuunin shikamaru, tu ferais un très bon juunin.
-Ce serait trop de responsabilité Madame Yamanaka…
-KAI [7]! PREND CA PERE A LA NOIX !
-C'EST CA ! FRAPPE TON PERE ! FILLE INDIGNE ! INSOLENTE !
-De plus, je ne suis un bon chuunin que parce que je connais bien mes hommes.
-HEY !
-Et mes femmes, corrigea Shikamaru en un battement de cil. Etre juunin reviendrait à devoir gérer deux à trois fois plus de subordonnés. L'équipe est déjà parfaite comme ça.
-Bon, et bien bonne nuit alors Shikamaru-kun, n'hésite pas à repasser.
-Shikamaru ! Me laisse pas seule avec mon père !!! Supplia Ino. Emmène moi !
-Je te rappelle que mes parents ne veulent pas te voir dans ma chambre tant qu'on ne sera pas mariés, rétorqua Shikamaru en sortant de la maison Yamanaka.
-C'EST PAS PRÊT D'ARRIVER !
-Je leur dirai, répondit Shikamaru avant de se tourner vers Chouji qui attendait devant la porte, on y va Chouji ?
-Ino et son père se battent encore ? S'inquiéta le blond, mâchonnant des biscuits.
-C'est leur manière de se prouver qu'ils s'adorent. T'en fais pas pour eux.
Le blond soupira et froissa son paquet de biscuit vide, en piochant un autre dans une de ses poches.
-Qu'est ce que tu penses de cette histoire avec Naruto, Shika ?
Le brun soupira en se frottant la nuque.
-Ça part mal… très très mal. J'ai beau retourner le problème dans tout les sens, je ne trouve pas de solution pour l'aider…
-Je suis rentrée.
-Bienvenue à la maison Hinata-sama, Neji-san. Salua le majordome austère des Hyuga. Hyuga Hiashi-sama désire vous parler à tout les deux. Sur le champ.
-J'espère que c'est compris Hinata. Je ne veux plus que tu te mêles inutilement à des vauriens du genre de Naruto et ses amis.
Hinata hocha faiblement la tête, gardant obstinément les yeux baissés.
-A partir de maintenant, Neji te suivra partout et s'assurera que tu ne fréquentes plus ces jeunes gens.
Hinata releva vivement le regard, affolée.
-Mais Père, Neji doit accomplir ses missions en tant que chuunin et…
-Neji est un Hyuga avant d'être un ninja de Konoha. Mes ordres passent avant ceux de Gai ! Est ce bien compris ?
-O… Oui père…
-Neji ?
-Oui Hyuga-sama, répondit Neji, impassible. Je suivrai Hinata-sama où qu'elle aille et veillerai qu'elle ne s'associe pas à de la vermine.
Le père d'Hinata hocha la tête, satisfait, et fit signe aux adolescents de prendre congé.
-Disposez maintenant.
-Oui Père.
-Oui Hyuga-sama.
Les adolescents sortirent en silence et Neji referma soigneusement le panneau mural avant de se tourner vers Hinata.
-Si tu n'avais pas disparu sans rien dire à personne ça ne serait pas arrivé !
-P.. Pardon Neji 'Nii-san, s'excusa immédiatement la jeune fille, je ne voulais pas te nuire…
-Manquerait plus que ça. J'ai autre chose à faire que de te babysitter, ta sœur me donne déjà assez de travail comme ça.
Hinata garda le silence, le regard baissé.
-Co… Comment va Hanabi ?
Neji soupira, encore agacé contre la jeune fille, mais ne put résister à parler de la plus jeune des Hyugas. Depuis qu'Hinata avait été destituée du statut d'héritière de la famille Hyuga, elle ne voyait plus que rarement sa petite sœur et Neji était souvent le seul intermédiaire entre elles. La petite fille subissait l'entraînement traditionnel de la famille Hyuga et revenait souvent épuisée et en sang des séances quotidiennes avec son père. En secret, Neji venait chercher Hinata dans sa chambre au fond de la propriété des Hyugas, afin qu'elle puisse soigner la fillette, terrorisée par les vieux médecins des Hyugas.
-Sa jambe a bien guéri. Elle marche sans boiter.
-Marcher ?! Mais elle ne doit pas ! Elle devrait garder le lit encore une semaine ! s'exclama Hinata, toute timidité envolée. Je dois la voir !
-Hinata-sama, elle doit dormir à cette heure…
-Je ne la réveillerai pas ! Je vais juste utiliser le byakugan pour voir sa fracture ! Elle doit souffrir le martyre ! Il va falloir que je fasse un calmant plus puissant… non, ça risque de la rendre malade, elle est trop petite… je vais voir dans mes rouleaux, il doit y avoir quelque chose…
Tout en suivant sa cousine dans sa chambre, ou elle commença à retourner tous ses rouleaux à la recherche d'un médicament utile, Neji se demanda s'il ne préférait pas l'Hinata timide et effacée à l'Hinata version docteur mère poule.
-Au moins tu ne penses pas à Naruto, marmonna t'il avant de s'apercevoir que ce n'était pas le genre de chose à dire à voix haute.
Les doigts d'Hinata se crispèrent sur le papier d'un rouleau à ces mots.
-Je…
Elle roula soigneusement le papier sur son cylindre et en prit un autre qui sembla être le bon puisqu'elle se releva et commença à ramasser les ingrédients nécessaires dans les pots qui parsemaient le plancher de sa chambre.
-Je ne peux rien faire pour aider Naruto-kun pour l'instant. Mais… Hanabi a besoin de moi.
Avec peut être un peu plus de force que nécessaire, Hinata commença à broyer diverses racines et graines ensemble.
-Je ne suis pas une grande kunoichi, je ne suis pas forte comme toi ou Uchiha-sama, ni intelligente comme Sakura-chan ou Nara-sama. La seule chose que je peux faire… Que je sais faire… C'est soigner les gens. Et ça n'aidera pas Naruto-kun !
Neji se frotta le menton d'un air pensif sans mot dire, le silence n'étant dérangé que par le bruit du pilon d'Hinata, broyant sans pitié les herbes médicinales.
-Naruto non… Mais Yoruno-san aura peut être besoin d'être examiné non ?
Un regard interrogatif se leva vers lui quand il approcha pour expliquer son plan à Hinata.
-Je suis rentré.
Sasuke soupira, fixant le couloir sombre devant lui puis alluma la lumière et jeta ses chaussures dans un coin de l'entrée.
-Bienvenue à la maison, se répondit il à lui-même en fermant la porte.
Depuis que son clan avait été exterminé, personne n'avait été là pour accueillir Sasuke chez lui. Sauf une fois… par jeu, Naruto était entré avant lui, le poussant hors du chemin et l'avait attendu dans l'entrée, le gratifiant d'un tonitruant ' bienvenue à la maison' quand Sasuke avait posé le pied chez lui à son tour. S'était ensuit une bonne heure de chamaillerie sur le fait que Sasuke devait d'abord dire 'je suis rentré' avant d'être accueilli, mais c'était resté. Après ce jour là, chaque fois que l'un raccompagnait l'autre chez lui, ils se disaient mutuellement les formules rituelles. L'habitude avait été prise, si bien qu'ils avaient tout deux dit 'bienvenue à la maison' le jour ou Sakura, les ayant invités chez elle, avait annoncé son retour.
Ce soir, personne ne lui avait dit bienvenue.
Et personne ne lui dirait plus.
-Iruka ?
-hm ?
-… Je crois que j'ai injurié Hyuga-sama devant le conseil.
-Je t'avais dis de ne pas boire à jeun, soupira Iruka en se levant de sa paillasse avec un soupir, allant s'appuyer sur la porte.
De là ou il était, il pouvait voir Kakashi, dans sa propre cellule, juste en face de la sienne. Les moines ninja leurs avaient fait faire des ablutions, puis vêtus de blanc et fait subir un long rituel visant à les débarrasser de tout influence démoniaque, avant de les laisser dans des cellules austères, soigneusement protégées de fudas.
-Comment te sens tu Kakashi ?
-Nauséeux, j'arrête de boire, juré, répondit le grand ninja en se levant à son tour, venant s'appuyer contre la grille.
-Comme chaque semaine…
-Hey, j'ai fini par arrêter de fumer.
-Après dix ans a dire que tu allais le faire.
-Oui maman, pardon maman, je le ferai plus maman.
-Toi, tu as de la chance que je n'ai rien à te lancer à la figure. Rappelle moi pourquoi je te supporte ?
Kakashi laissa échapper un petit rire en s'appuyant sur la grille.
-Je suis le soleil de tes jours Iruka… Aie.
-Fais attention aux fudas, Kakashi.
-Ça va. Ça ne me brûle pas assez pour faire vraiment mal.
Le silence retomba entre les deux hommes, tout deux accoudés à la grille de leurs cellules.
-Tu crois que… ça ira pour Naruto ? Finit par demander Iruka.
-Je ne sais pas, Iruka, finit par avouer Kakashi. Naruto est têtu et ne se laissera pas aller… Mais… Est ce qu'il est encore la ?
-Pourquoi je n'ai rien vu ?!! S'exclama soudain le brun en frappant la grille des deux poings.
-Iruka, du calme, soupira Kakashi.
Le plus jeune des deux lâcha la grille et commença à faire les cent pas, plongeant ses doigts dans ses cheveux dénoués.
-Est ce que je n'ai pas fait assez attention à lui ? J'aurais dû lui demander ce qui n'allait pas, j'aurais dû prendre plus de temps pour m'occuper de lui…
-Iruka, il n'a rien voulu me dire quand je l'ai prit à part pour lui demander ce qui n'allait pas.
-J'aurais dû essayer…
-On trouvera un moyen, Iruka… On trouvera quelque chose.
[La cavalerie arrive] [Souvenirs]
[1] Fourrure
[2] Griffe
[3] La technique de la famille Inuzuka, qui permet de s'approprier les capacités d'un fauve.
[4] Insecte, ver, chenille et ko, la jeune fille
[5] Je ne suis quand même pas la seule a avoir imaginer ça comme excuse pour leur lunettes noires permanente, si ?
[6] Technique d'Ino et son père pour intervertir les esprits. Le Père d'Ino a la capacité de l'utiliser sans avoir a quitter son corps.
[7] Annulation, utilisé pour stopper une technique ninja