Neuf Vies

Chapitre 2 : Retour à la réalité

Série : Naruto
Autrice : Kineko
Genre : Sérieux, suite de ‘Neuf rêves’
Couple : Des références à Nire+Okori
Disclaimer: Naruto et tous les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas. Ils sont à Masashi Kishimoto.
Autre : Ran et Okori sont à moi

-Mama… Mama…
-Chhh, ça va Ran, ça va…
Cela faisait au moins une heure qu’Okori berçait Ran sur ses genoux, caressant ses cheveux et sa fourrure rousse. Petit à petit, les sanglots de Ran s’espaçaient, mais il fallut un bon moment afin qu’elle se calme suffisamment pour parler. Finalement, Ran essuya ses yeux dans sa manche puis renifla et se redressa, contemplant sa mère à nouveau.
-Mama…
-Bonjour ma Ran. Tu n’as pas changée en quinze ans…
-Tout a changé Mama… Si tu savais, la forêt, les bakemonos.... Les humains, cracha la jeune renarde.
-Ran…
-Ils envahissent nos terres et nous chassent et....
-RAN !
La jeune renarde se tut, surprise du ton autoritaire de sa mère.
-Calme-toi, reprit Okori, plus calmement.
-Il faut que tu reviennes Mama !
-Je ne peux pas… Déclara tristement Okori.
-Quoi ? Mais…
-Je ne peux pas, répéta Okori, posant ses doigts sur les lèvres de Ran pour l’empêcher de protester. Je suis désolée Ran, mais je ne peux pas. J’ai commis trop de crimes. J’ai tué trop d’humains. Je suis une Nogitsune maintenant. Et les Nogitsunes ne peuvent régner.
-Mais Mama, tu avais de bonnes raisons ! Il fallait venger Ikiru !
-Oui. Et c’est fait maintenant. Le coupable sera jugé et mis à mort… Mais à quel prix tout ça. Combien d’hommes ais-je tués ? Combien d’enfants de ma chair sont morts ?
-Mama…
-C’est mon pire crime, déclara Okori et je dois le racheter.
-Mais nous avons besoin de toi Mama ! Il faut protéger la forêt et…
-Ran, qui est le Roi de la forêt en ce moment ?
-C’est moi Mama, répondit Ran.
-C’est bien. Tu es puissante et protectrice. Plus sage que moi à ton âge. Tu seras une bonne Reine. Ran… Reprend contact avec les humains.
La renarde se leva d’un bond, s’écartant de sa mère en grondant.
-JAMAIS !
-Ran, Inori avait raison, une alliance entre les bakemonos et les humains serait profitable aux deux.
-Inori t’a tuée !
-Ais-je l’air morte ? Rétorqua Okori avec un sourire amusé.
-N… Non, admit Ran avec reluctance mais il t’as quand même scellée dans un homme et…
-Naruto est son fils.
A ces mots, la plus jeune des renardes resta bouche bée et se redressa lentement, horrifiée.
-Son propre fils, murmura Ran en s’asseyant au pied du lit, choquée.
-D’après les informations que j’ai vue dans l’esprit de Naruto, Konoha est la cible de nombreuses attaques. Tu as du les voir ces ninjas étrangers venus attaquer le village ?
-Oui, admit Ran, cachant soigneusement le fait que les bakemonos ne les avaient jamais empêchés de faire.
-Si Konoha tombe et que les terres sont annexées, combien de temps d’après toi jusqu’à ce qu’ils chassent les bakemonos à leurs tours ? A défaut d’une alliance permanente, essaye de lier avec les ninjas de Konoha un pacte de non-agression.
-Je ne comprends pas Mama, renchérit Ran avec un grondement sourd. Pourquoi veux-tu les aider alors… Alors que…
-Alors qu’un humain a tué Ikiru ?
-OUI !
Okori soupira et détourna légèrement le regard.
-A cause des autres humains. Ceux qui comptent pour le renardeau et pour qui il compte. Ils m’ont fait comprendre que les humains ne sont pas tous cruels et violents… Tout comme les bakemonos ne sont pas tous inhumains et assoiffés de sang.
-Y’a une différence, s’offusqua Ran.
-Parfaitement, répondit Okori avec un sourire, la différence est au niveau personnel, pas racial. Sinon, je n’aurais jamais épousé Shinichi, ni Taketaro… Ran… je ne peux pas retourner à la forêt, ni à mon titre. Je veux que tu restes à la tête de la forêt de Konoha et que tu entames des négociations de paix avec le Maître Hokage.
-Je… Je vais en parler avec les autres Seigneurs des Bakemonos. Je ne peux pas décider ça seule Mama.
-D’accord, fit Okori avec un petit sourire avant de baisser les yeux sur ses mains, hésitant à poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis que sa fille était entrée. Ran ?
-Oui Mama ?
-Comment… comment va Nire ?
Ran soupira à son tour et secoua la tête.
-Il a commencé à vieillir il y a deux ans.C’est venu très très vite. Maintenant, il a du mal à marcher. Il est souvent malade aussi... Il ne passera pas le prochain hiver Mama… Même si nous lui créons des maisons et des vêtements chauds, même s’il a de la nourriture à foison.
-On ne peut rien faire contre la vieillesse.
-Et toi tu n’as pas vieilli Mama… s’étonna Ran.
-Parce que ce n’est pas mon corps… J’ignore ce que ça donnera dans les prochaines années, si Naruto vivra comme un homme ou un yohko… Au pire… il ne me reste qu’une cinquantaine d’années à vivre… Au mieux… De toute manière, soupira Okori, je finirais par me fondre dans la conscience de Naruto. Lui et moi ne ferons qu’un dans le futur. Je suis en sursis… comme Nire.
-Tu me manques Mama, finit par dire Ran.
-Tu me manques aussi ma fille, avoua Okori, tendant la main pour caresser les cheveux de Ran.
***
Pour s’être couché dans l’après midi la veille, Sasuke s’était encore réveillé très tôt. Il avait du prendre son mal en patience, attendant une heure décente pour aller voir Iruka et Naruto. Après quelques heures d’entraînement ultra matinal, puis une bonne douche et la relecture de tous ses parchemins de techniques, huit heures avaient sonné et Sasuke s’était dépêché d’aller vers l’appartement de son ancien professeur, le journal fourré dans sa poche d’armes sur sa fesse.
Le tout en se persuadant mentalement qu’il n’était pas nerveux à l’idée de revoir Naruto et lui avouer qu’il avait lu son journal intime.
L’auto suggestion est malheureusement une technique surestimée.
Uchiha Sasuke était, non pas nerveux, mais terrifié à l’idée d’affronter son rival et ami et surtout de perdre le peu de respect qu’il avait réussit à obtenir de Naruto au fil des ans.
Une fois, il l’avait déjà perdu, après sa trahison. Il s’était cru au dessus de tout ça, au dessus des liens normaux qui régissent les relations entre humains. Il avait pensé inutiles tous ces sentiments, ces émotions, ces liens.
Et puis il n’avait plus vu Naruto pendant six mois.
Six mois à se ronger les sangs, à espérer que ses camarades, il se refusait encore à utiliser le mot ‘ami’ à l’époque, que ses camarades se remettent des blessures infligées par SA faute.
A espérer que Naruto lui pardonne et redevienne son ami/rival, parce que, quoi qu’il fasse, ou qu’il aille, qu’il s’entraîne, se repose, mange, dorme, il y avait un grand trou près de lui, de la forme exacte de Naruto, mèches folles y comprises.
Sans Naruto, il était vide.
Et maintenant, avec le journal rouge qui semblait peser des tonnes dans sa poche, il avait l’impression de l’avoir trahis. S’il s’était forcé de ne pas s’intéresser aux passages plus personnels, lors de la lecture de Shino, il avait néanmoins saisit le plus important à son sujet. Naruto le respectait.
Et lui avait trahi ce respect en violant l’intimité du blond.
Mais même si Uchiha Sasuke était terrifié, il n’était pas un lâche.Aussi, la mort dans l’âme, il frappa à la porte d’Iruka, résistant à l’envie de poser le cahier dans la boite aux lettres et s’enfuir en courant.
-J’arrive !
Quand Iruka ouvrit la porte, Sasuke marqua un temps d’arrêt, étonné de voir le professeur avec les cheveux détachés, lui qui l’avait toujours connu avec sa couette bien serrée.
-Heu.... bonjour Iruka-senseï. Je ne vous réveille pas ?
-Non, bien sûr, entre.
Sasuke remarqua qu’il avait les yeux cernés et que son visage s’était détendu en le reconnaissant, comme s’il avait craint de voir quelqu’un d’autre.
-Je viens pour… Le journal.
-Naruto dort encore, Sasuke, mais tu peux l’attendre, déclara Iruka en retournant vers la cuisine. Assieds toi, je prépare le petit déjeuner.
-Je ne voudrais pas déranger, marmonna Sasuke.
-tu ne me déranges pas. J’ai peur d’avoir un peu surestimé l’appétit de Naruto, déclara Iruka en se grattant la joue, jetant un regard à la montagne de nourriture sur la table de la cuisine.
-Ce sera bien la première fois que quelqu’un surestimeras l’estomac de Naruto, grommela Sasuke.
-J’ai tendance à être un peu trop papa poule, avoua Iruka, j’assume.
La quiétude matinale qui régnait dans l’appartement d’Iruka fut soudain brisée par un hurlement de terreur qui fit bondir les deux ninjas en avant, kunaïs et shurikens jaillissant de leurs poches.
-IRUKAAAAA !
Le professeur avait à peine fait un pas hors de la cuisine qu’un missile blond le percuta en plein torse, l’envoyant rouler sur le carrelage. Le temps de reprendre son souffle, et Iruka avait reconnut son pupille, agrippé de toutes ses forces à son pull, vêtu d’un kimono d’intérieur trop grand et mal noué, qui lui retombait sur les épaules.
-Naruto ? Finit par balbutier Iruka, lâchant son kunaï, Naruto que se passe t’il ?
-Iruka, gémit Naruto, recroquevillé sur les genoux d’Iruka et blottit contre son buste, comme quand il était plus petit.
-Ca va, ça va, déclara automatiquement Iruka, réconfortant l’adolescent par des caresses circulaires sur les épaules et en profitant pour rajuster le vêtement. Naruto, qu’est ce qui se passe ?
-C’est... C’est… O... Okori… Je veux dire Kyûbi no yohko ! Corrigea Naruto en s’écartant, agitant ses bras comme un moulin à vent. Elle... Elle a agressé quelqu’un ! Mais il faut pas la punir, c’est pas sa faute ! Je veux dire, c’est lui ! C’est lui qui a tué son bébé en fait… C’est.... C’est…
-Chhh, fit Iruka, je sais… C’est finit Naruto. Tout va bien.
-Fi... Finit ? Répéta Naruto, tremblant toujours.
-Lève-toi, ordonna gentiment Iruka, faisant mine de bouger ses genoux pour se redresser aussi.
Naruto obéit rapidement et se mit debout, observant son tuteur faire de même, avant d’être gentiment dirigé vers une chaise, devant une monstrueuse assiette de nourriture.
-Assis-toi et mange, je vais tout t’expliquer.
Encore une fois, Naruto obéit, mais il ne commença pas à inhaler sa nourriture comme d’habitude, suivant Iruka du regard tout le temps que pris celui ci pour préparer et servir le repas.
-Sasuke, assied toi aussi, ajouta Iruka, sans se tourner du chocolat chaud qu’il préparait.
-Oui senseï, répondit Sasuke après un petit sursaut de surprise.
Naruto sursauta aussi et détacha son regard d’Iruka pour le tourner vers Sasuke, horrifié d’avoir avoué l’existence de la renarde dans sa tête. Sasuke se laissa tomber sur une chaise, puis jeta un coup d’œil vers Naruto.
-Hm… Bonjour Naruto, marmonna t’il.
-Hein ?
-J’ai dis : Bonjour.
-Heu… Ouais. Bonjour.
Iruka ne put retenir un petit sourire aux salutations maladroites des deux amis ennemis. Il posa deux tasses de chocolat devant les adolescents puis prit place entre eux, portant son propre café.
-Bon… Naruto… Je ne sais pas comment commencer… Ca risque d’être un peu maladroit, donc, désolé d’avance…
Iruka but une gorgée de café, savourant le goût âcre avant de commencer ses explications.
-L’agression de Yoruno Koomori a eut lieu il y a quatre jours, jeudi dernier. Nous sommes dimanche.
-Quatre _jours_ ?!! Répéta Naruto, stupéfait.
-Exactement. Entre temps, il y a eut un procès et de nombreux évènements. Tout le monde sait ce qui s’est passé il y a quinze ans. Comment Yoruno a tué Ikiru Myôbu et la guerre qui en a découlé par sa faute. Il sera jugé dès que la commission d’enquête aura finit ses recherches.
Les expressions sur le visage de Naruto se succédèrent rapidement. Consternation, puis joie et enfin soulagement prirent place chacun leur tour sur les traits mobiles de Naruto, avant qu’il ne se laisse aller sur sa chaise, calmé.
-Inari-sama, marmonna t’il avant de se redresse, soudain suspicieux, attendez, comment vous avez su pour Ikiru ?
Un raclement de gorge poli, quoique embarrassé fit se tourner Naruto vers Sasuke. Le brun fouilla dans sa poche d’armes, extrayant le carnet rouge qu’il tendit à Naruto, sans oser le regarder dans les yeux.
-Mon… Journal ?
-On… On a tout appris grâce à ça.
-Tu as lu mon journal, répéta Naruto d’une voix blanche. C’est pas vrai, tu as LU mon JOURNAL ?
-J’ai pas tout lu ! Protesta Sasuke, surtout la fin. On ne savait pas comment t’aider, ajouter Sasuke dans un bougonnement. On n’aurait pas pu t’aider si on ne l’avait pas lu.
-Naruto, reprit Iruka, posant sa main sur son épaule, je suis désolé…
-C’est ma faute, coupa Sasuke, c’est moi qui l’ai trouvé et qui l’ait montré aux autres. Mais… Je....voilà quoi… désolé.
-Tu l’as lu…
-C’est pas moi qui l’ait lu ! S’énerva Sasuke, C’est Shino ! Et il a sauté pas mal de passages plus… Intime.
Naruto cligna des yeux. Une fois, deux fois puis poussa un soupir de soulagement si puissant qu’il ressemblait à un râle d’agonie.
-Inari-samaaaaaaaaaaaaa…
-Est-ce que ça va Naruto ?
-Oui, gémit le blond, affalé dans son siège au point que seul ses yeux et le haut de son crâne dépassait de sous la table. Enfin. Ca dépend, y’a encore un truc que je dois savoir ?
-Et bien… Pour avoir agressé Yoruno… tu dois accomplir deux mois de travaux d’intérêt public, mais à part ça c’est tout.
-Ho merde, gémit Naruto, le vieux va me faire baby sitter Konohamaru.
On frappa à nouveau à la porte et Iruka se leva, laissant les deux adolescents seul un moment.
Mais ils ne purent qu’esquisser un sourire mutuel avant qu’une tornade rose et rouge saute au cou de Naruto en hurlant.
-NARUTOOOOOOO !
-Hein ? Quoi ? Qui ? Ou ça ? Sakura-chan ?
-C’est le monde à l’envers, marmonna Shikamaru, Sakura saute au cou de Naruto.
-Shikamaru ? Continua Naruto, toujours stupéfait d’avoir son égérie d’enfance serrée contre lui, la tête au creux de l’épaule.
-On est tous là ! Lança Ino de derrière Shikamaru, essayant de le pousser pour voir Naruto à son tour.
-Je suis désolée Naruto, je suis désolée, désolée, désolée, pleurnichait Sakura sans lâcher sa prise sur le blond.
-Mais... Pourquoi Sakura-chan ?
-Je t‘ai toujours maltraité, appelé un idiot ou un perdant, mais c’est pas vrai ! Pardon !
-Ha... Heu c’est rien Sakura-chan....C’est… Ha non, pleure pas ! Sakura-chan pleure pas !!! Sasuke aide moi !
-Si je savais comment fonctionnaient les filles, j’aurais déjà réussi à me débarrasser des hystériques qui me suivent partout.
-Hey ! Protesta Ino.
-Si un jour tu parviens à comprendre les filles Sasuke, déclara Shikamaru, donne moi le truc.
-Vendu.
-SHIKAMARU ! Protesta de nouveau Ino, faisant mine d’étrangler son ami.
-Mais aidez moi ! Supplia Naruto, toujours aux prises avec une Sakura en larme.
Etonnamment, ce fut Chouji qui vint à son secours, tapotant le dos de Sakura de petits gestes rassurants. Finalement, la jeune fille se moucha dans un essuie tout tendu par Naruto, essuya ses larmes et adressa un petit sourire tremblant à son ami, qui lui rendit en échange un immense sourire.
-Ca va mieux ?
-Oui, désolée.
-Ca va, ça va, répondit Naruto.
-Laissez passer, je vais faire du chocolat et du café pour tout le monde ! Lança Iruka en se frayant un chemin vers sa cuisinière.
-C’est pas la peine Iruka-senseï, intervint Kiba. On a petit-déjeuner.
-Et moi je passais juste voir si Naruto allait bien, je suis punie, avoua Ino en tirant un bout de langue.
-Idem ici ! S’exclama Chouji.
-Pareil là, râla Shikamaru, deux semaines à nettoyer les étables, galère.
-Puni ? Répéta Naruto en tendant un autre essuie tout à Sakura.
-C’est rien, je t’expliquerais, déclara Chouji, dis, quand tu iras mieux, on se fait un festin au Ichiraku ?
-JE VAIS DEJA MIEUX ! S’exclama Naruto en bondissant sur ses pieds.
Iruka l’attrapa par le col et le rassit devant son assiette d’un geste habitué, sous les rires et sourires de ses amis.
-Mange d’abord ça et si tu as encore faim on avisera. Et puis tu dois prendre une douche et après soigner tes brûlures et…
-Irukaa-san [1] a encore frappé, marmonna Naruto avant de se prendre une tape affectueuse sur le crâne.
***
Une petite heure plus tard, l’estomac bien rempli, et pour une fois d’un repas équilibré, Naruto était poussé vers la douche par Iruka, ses amis déjà repartis à leurs familles et punitions respectives. Le professeur brun sortit des serviettes, du savon, du shampoing et une demi douzaine de recommandations diverses sur la température de l’eau, l’émail glissant de la douche et les dangers du sèche-cheveux avec les mains mouillées. Puis il laissa son pupille à ses ablutions, s’attelant à la tâche de nettoyer la cuisine. Resté seul dans la petite salle de bain, Naruto bailla un bon coup, puis s’étira et posa les serviettes en tas sur le lavabo avant de commencer à se débarrasser de son kimono. Ce faisant, il jeta un regard au miroir accroché au mur.
Regard qu’il doubla en apercevant son reflet lui adresser un clin d’œil rouge sang.
Naruto resta immobile quelque seconde, fixant la femme à moitié nue qui se reflétait dans le miroir, avec des longs cheveux roux, de grands yeux de chats rouge et les trois marques sur les joues qui la caractérisait, permettant à Naruto de la reconnaître sans erreur possible.
-Okori ?
/Bonjour Renardeau./
Naruto la fixa encore longuement, stupéfait, avant de percuter qu’il était aussi nu qu’elle et referma vivement son vêtement, rougissant jusqu’aux orteils.
-OKORI ?!!!
-Naruto ? Est-ce que ça va ? Appela Iruka à travers la porte.
-Heu, oui Senseï, c’est rien.
-Si tu as besoin d’aide, appelle moi !
-Oui Senseï ! répondit Naruto avant de se tourner à nouveau vers le miroir. Woa... Okori, c’est toi ?
/Tu n’es pas du matin on dirait./
-J’ai eut une dure semaine je te rappelle, je manquais de sommeil.
/Désolée./
-C’est rien. Woa…Dis tu parles vraiment ou…
/Tu es le seul à m’entendre. Et à me voir. Comment te sens-tu ?/ Demanda Okori en penchant la tête.
-Ho, heu… Ca peut aller. Ca ne peux pas être pire que les derniers jours, ajouta Naruto entre ses dents.
/C’est finit Renardeau/.
-Ouais, fit Naruto, un léger sourire aux lèvres. Ikiru va être vengé, toi innocentée....
/Je doute Renardeau/ reprit la voix grave d’Okori dans sa tête /innocentée, non. Disons que j’ai reçu les circonstances atténuantes. Je ne suis pas pardonnée. Les temps à venir vont être dur, encore plus qu’avant./
-Je m’en fiche, rétorqua Naruto en tapotant prudemment ses yeux, évaluant les brûlures sur son visage, tant que les autres restent avec moi, ça iras.
/Tu as de la chance de les avoir Naruto/ Fit Okori / ils ont prit de gros risques en allant dans mon ancien territoire chercher le corps d’Ikiru./
-Faut que je les remercie… Heu... Okori ?
/Oui Renardeau ?/
-Tu pourrais… Te tourner le temps que je prenne ma douche ?

[Scènes d'intérieur][Le clan Uzumaki]

[1] Jeu de mot entre Iruka et Kaa-san : Maman en japonais